Friday, November 5, 2010

Bourses d'études belges dans le domaine du développement

La Commission Universitaire pour le Développement(CUD), un consortium d'universités belges, réçoit actuellement des dossiers de candidature pour ses bourses d'études et de stages dans le domaine du développement destinées aux ressortissants des pays en développement.

Pour plus d'informations, visitez le site de la CUD. Bonne chance!

Monday, May 11, 2009

Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’Aide : Comment l’aide peut aider à se passer de l’aide ?

La Déclaration de Paris[1] sur l’Efficacité de l’Aide au Développement(DP), adoptée le 2 mars 2005, est fondée sur les conclusions d’une série de rencontres antérieures de haut niveau entre acteurs chargés de la promotion du développement des pays développés et des pays en développement. On peut noter en particulier la Déclaration du millénaire et des Objectifs du Millénaire pour le Développement(2000), les conclusions de la conférence de Monterrey sur le financement du développement(2002), et la Déclaration de Rome sur l’harmonisation de l’aide(2003).

La DP énonce cinq principes devant désormais guider l’acheminement et la gestion de l’aide publique au développement :
1.appropriation : les pays en développement assurent le leadership dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement ;
2.alignement : les pays donateurs s’engagent à reposer leurs soutiens sur les politiques et strategies nationales de développement, à utiliser les systèmes nationaux de gestion de l’aide, à délier l’aide et à améliorer sa prévisibilité pour faciliter la planification du développement ;
3.harmonisation: les pays donateurs s’engagent à mettre en place des dispositifs communs et transparents de l’acheminement de l’aide;
4.gestion axée sur les résultats: les pays en développement prennent l’engagement de disposer de cadres d’évaluation de leurs performances tandis que les pays donateurs se doivent d’établir un lien entre allocation des ressources et résultats obtenus pour chaque pays ;
5.responsabilité mutuelle : les pays donateurs et les pays en développement sont tous comptables des échecs et réussites de leurs efforts en matière de développement.

Du 07 au 08 mai 2009 s’est tenu à la Direction Générale de la Coopération(DGCOOP)[2] du Ministère de l’Economie et des Finances (Burkina Faso) un atelier d’information et de sensibilisation sur la DP qui a réuni les cadres de l’administration, les représentants de la société civile et du secteur privé de la région du centre. J’ai eu la chance de participer à cet atelier et j’ai suivi avec intérêt les différents thèmes liés à l’efficacité de l’aide qui ont été développés par les experts du suivi de l’efficacité de l’aide au plan national. Au Burkina Faso(BF), la Coordination Nationale de l’Efficacité de l’Aide(CONEA), rattachée à la DGCOOP, assure depuis 2006 la coordination de toutes les actions en faveur de l’efficacité de l’aide en collaboration avec le Secrétariat Technique pour l’Efficacité de l’Aide(STELA) qui est un dispositif de suivi de l’aide propre aux Partenaires Techniques et Financiers(PTF) intervenant dans le pays. Un Plan d’Actions National de l’Efficacité de l’Aide(PANEA) 2007-2010 fixe les indicateurs de progrès vers les objectifs de la DP pour le BF.

Lors des échanges, j’ai soulevé deux interrogations sur l’efficacité de l’aide. La première est comment le BF envisage de se départir de l’Aide Publique au Développement(APD) étant que donné que l’aide est par définition aléatoire et transitoire. Une telle question, je consens, est difficile à répondre pour un pays comme le BF qui est tributaire de l’APD : 80 % des investissements du pays sont financés par l’APD selon le Coordonnateur National de l’Efficacité de l’Aide qui exposait sur la « coopération pour le développement. » Et les données contenues dans le dernier rapport du pays sur la coopération pour le développement indiquent que l’APD représentait près de 15.18 % du PIB en 2007. Dans ces conditions, comment ne plus compter sur l’APD ?

Pour me réponse, le communicateur s’est penché sur la nécessité pour nos autorités publiques d’afficher leur volonté politique de réduire leur dépendance à l’APD en finançant progressivement nos dépenses d’investissements avec des ressources propres. Son argument sur la bonne gouvernance politique et économique pour nous sortir du carcan de l’APD était quelque peu convaincant mais pour le cas du BF les réalités sont plus dures.

Le pays manque crucialement de capital ayant très peu de ressources naturelles contrairement à ses voisins ouest africains comme la Côte-d’Ivoire, le Ghana, le Benin, le Nigeria, et même le Niger. Notre économie se repose sur la culture du coton (60% des produits d’exportation) qui n’est pas une source de revenus stable pour le pays au regard des distorsions constatées en permanence sur le marché international du coton.

Hors, pour ce se développer, ne serait-ce que dans le court ou moyen terme, il faut à la fois du capital humain et du capital financier et matériel. Je ne parle même pas de développement soutenable car pour cela il faut ajouter une troisième exigence qui est la technologie (et donc une éducation de qualité). C’est pourquoi j’estime qu’au BF nous devons faire mieux que les autres pour que le pari de l’auto-développement ne soit pas un leurre.

Pour commencer, nous devons savoir avec précision quels sont les secteurs les plus rentables de notre économie afin d’y investir. Par exemple, une étude publiée en 2005 par l’agence de développement international britannique (DFID) [3] indique qu’au BF l’augmentation des revenus agricoles de 1% peut permettre d’accroitre d’environ 1,88 % des revenus non agricoles, ce qui suggère que notre agriculture a des effets multiplicateurs hors pair. De telles etudes méritent d’être encouragées dans tous les secteurs économiques de notre pays et pour certains secteurs sociaux comme la santé, l’éducation, l’action sociale, il est nécessaire de baser nos choix de programmes/projets sur des études de couts/bénéfices pour nous assurer que l’argent qu’il vienne de l’extérieur ou de l’intérieur est utilisé la où il est le plus utile.

J’ai voulu également savoir quels sont les goulots d’étranglement de l’efficacité de l’aide au BF. Le coordonnateur de la CONEA m’a parlé des couts élevés de transaction et dures conditionnalités des PTF qui font qu’en général seulement 62% de l’APD est effectivement absorbée au BF. Il a aussi évoqué l’accroissement effréné de notre population (3.1% par an) qui fait que l’aide par tête stagne même si globalement les portefeuilles de l’aide ne cessent de croitre.

De ces deux raisons, je trouve que l’explosion démographique est la plus sérieuse car elle aggrave les défis de développement engendrés par le manque de capital. Je ne doute pas qu’une meilleure absorption de l’aide profiterait mieux le pays mais le plus important à mon avis est l’utilisation que nous faisons présentement des 62% de l’APD effectivement acquise. Puisque nous recevons l’APD depuis 1960, nous devrions être capables, au stade actuel, de dire avec exactitude quels sont les secteurs les plus sensibles à l’APD. En d’autres termes les liens entre APD, croissance économique, et réduction de la pauvreté méritent d’être investiguées de la façon la plus rigoureuse possible. Je déplore également le manque de considération de la valeur-temps de l’argent dans les évaluations des projets/programmes étatiques avant toute prise de décision. Pourtant les couts des opportunités des projets/programmes sont énormes au BF où tout est prioritaire.

Le mérite de la DP, à mon sens, est qu’il contribuera à améliorer significativement les procédures d’acheminement (8 indicateurs de progrès sont consacrés au principe d’alignement) de l’aide. Son défaut est qu’il ne met pas suffisamment l’accent sur l’impact de l’APD. Le seul indicateur de progrès vers le principe de la gestion axée sur les résultats de la DP est de constater si oui ou non il existe un cadre d’évaluation des performances dans le pays bénéficiaire de l’APD. Or, l’existence d’un cadre d’évaluation des performances dans un pays en développement ne signifie pas aucunement que ce pays a fait des progrès en matière de réduction de la pauvreté.

Friday, April 17, 2009

Taxing the rich for the benefit of the poor: towards a more equitable world?

The proposition that rich people should pay higher taxes (see The Economist’s debate) to allow the government to serve the needs of needy people has some appeal. Not because it is abnormal to be rich in a world of poor people –nature and personal drive make people different and it is not a crime to be lucky or competitive!- but simply because poor people are likely to derive more marginal benefits from increasing their income as compared to rich people. Therefore, a society that cares about equality, equity, and solidarity should also care about income distribution among its members.

However, I don’t think higher taxes on rich people will yield much additional social gains in developed countries. In most rich countries, top earners are already burdened by high marginal tax rates and governments are striving to ensure the welfare of poor people through a variety of social protection programmes: unemployment insurance, health insurance, child benefits, cheap mortgages, etc.

By contrast, in Africa, where the income gap is so deep that rich people can afford almost anything and poor people none, such a proposition is justified. However, higher personal income taxes in these countries, in my view, should be accompanied by lower corporate, investment income, and interest income taxes (unless some are treated as income taxes) so as to encourage wealth creation. In any case, the net effects of higher taxes on the rich are hard to predict even in developing countries given that their economies are usually dominated by informal sectors and the black market.

Thursday, April 9, 2009

Ingenierie de la e-formation de l'Universite Rennes 1

Un ami m'a indique cette source que je trouve tres pertinente pour ceux qui voudraient s'investir dans la e-formation mais qui n'ont pas le temps ou les ressources necessaires pour se deplacer a l'etranger. La formation vous reserve ceci:

"Un projet de stage vous permettant de consolider par la pratique les acquis de la formation.
Parmi les contenus : économie et droit de l'Internet ; pratique des logiciels de « rapid e.learning » ; conception des ressources numériques en ligne ; pilotage du dispositif ; suivi et tutorat ; le web 2.0 en formation professionnelle et professionnalisation tout au long du travail...
En pratique :
Des modules de 20 heures accessibles au DIF et capitalisables dans le cadre du Master.
Deux modalités :
en blended learning (6 heures de présentiel, 6 heures de classe virtuelle et 8 heures de travaux tutorés) ;
pour les personnes très éloignées, formation totalement à distance possible, avec accompagnement spécifique.
Dans le cadre du master, la présence au premier regroupement est néanmoins indispensable.
Deux rentrées possibles pour le master : octobre 2009 et janvier 2010.
Inscriptions ouvertes dès maintenant.
Contact Master : Crystelle Innocenti au 02 23 23 39 50 ou " .
crystelle.innocenti@univ-rennes1.fr

Pour toute autre information, visiter le site de la formation.

Wednesday, April 1, 2009

Economie de la Prostitution au Burkina Faso: la Fiscalisation est-elle une Solution Optimale ?

Dans un marché compétitif les biens ou services qui méritent d’être produits le sont et ceux qui ne le méritent pas sont simplement délaissés. C’est- à -dire que si un producteur (entendez aussi prestataire de service), en intégrant tous les coûts de ses facteurs de production, arrive à faire du profit sur son produit c’est qu’il crée une certaine valeur pour la société. Autrement le produit ne sera pas profitable et le producteur oubliera très vite son invention. Voila le principe de l’efficience économique. Tant que ce principe tienne le marché va toujours exister –même s’il doit vivre dans la clandestinité à cause d’une censure- car producteur et consommateur y trouvent leur compte.

Mais le marché est rarement parfaitement compétitif et donc le principe de l’efficience économique est très souvent mis en péril. Par exemple, il arrive que le consommateur soit imposé un prix pour un produit parce-que ce produit est introuvable chez un autre producteur ou qu’il est irremplaçable (cas de la monopolie). Le producteur également peut ne pas être entièrement compensé pour ses efforts de création de la valeur au profit de la société. C’est le cas lorsque le prix accordé au producteur pour son produit ne capture pas en réalité tous les avantages liés à la production du produit. Les économistes qualifient cela d’externalité positive par opposition à l’externalité dite négative qui peut décrire une situation parallèle ou le producteur, de par son activité économique, impose des coûts élevés à la société. Dans l’un ou l’autre de ces cas, l’intervention de l’Etat s’avère nécessaire pour rétablir un ordre socio-économique mieux équilibré.

Au Burkina Faso(BF), la prostitution est perçue comme un phénomène qui engendre des externalités négatives. En effet, le code pénal de 1996 punit seulement la prostitution par racolage (article 423) et l’exploitation financière des personnes engagées dans la prostitution, c’est-a-dire le proxénétisme (article 424). Ainsi, le souci du législateur semble se porter plus sur les conséquences morales de la prostitution que sur la prostitution elle-même : une personne peut vivre de la prostitution pourvu qu’elle ne trouble pas l’ordre public ou qu’elle n’incite pas à la débauche d’autres personnes. En clair, le législateur est tolérant vis-à-vis de la prostitution mais il entend tout de même préserver les bonnes mœurs. Une telle disposition législative reflète bien les réalités du BF qui est un pays laïc mais très croyant.

En dehors du fait que la prostitution peut blesser la sensibilité de certaines personnes, il y a les risques de transmission de maladies et le développement du crime. Selon les estimations de l’OMS, le taux de prévalence du SIDA chez les prostituées excède 30% alors qu’il est de 1,6% au plan national. Ce qui fait de ce groupe spécifique un vecteur potentiel de la propagation du SIDA. En outre, la prostitution rime quelquefois avec trafic de drogue, vols à main armée, agressions physiques ou sexuelles, toute chose qui augmente l’insécurité dans un pays. Pour toutes ces raisons, il importe que le BF puisse contrôler l’évolution du phénomène. Mais comment y parvenir?

Les mesures abolitionnistes qui visent à interdire la prostitution brillent par leur inefficacité car elles sous-estiment les forces du marché. Ces mesures échouent parce qu’elles s’attaquent généralement à l’offre (personnes engagées dans la prostitution) et rarement à la demande (clients). Une théorie économique, la Loi de Say (de l’économiste français Jean Baptiste Say) semble légitimer une telle approche. Say prétend que c’est l’offre qui détermine la demande et non l’inverse. Ce qui sous-entend qu’il est théoriquement possible d’anéantir la demande en supprimant l’offre.

Le maire de notre capitale (Ouagadougou), Mr. Simon Compaoré, est un adepte modéré de l’approche abolitionniste à en juger par ses agissements. En Février 2008, il a encore lancé un bras de fer (le premier en 1995 a échoué) contre les gestionnaires des maisons closes (communément appelées chambres de passe) qu’il accuse d’encourager la prostitution de par leur commerce. Le maire exige donc la transformation de ces structures en maisons d’habitations conformément à l’usage qui en était destiné. Mais devant les protestations des gestionnaires de ces maisons closes, organisés en association, il a dû leur concédé un délai de sursis d’un an pour obtempérer.

Supposons alors que d’ici un an la décision du maire soit suivie à la lettre faisant de Ouagadougou une ville sans chambres de passe. La prostitution restant légale, on peut craindre la prolifération de scènes obscènes dans la rue, les bars, jardins publics et autres endroits publics à moins que les forces de l’ordre ne redoublent de vigilance. Un tel effet pervers de la politique du maire est possible au regard de la pression sociale et de l’insécurité dans le milieu qui font que le domicile est impropre à l’exercise de la prostitution. Or, plus de mobilisation des forces de l’ordre exige plus de ressources publiques. Poursuivons notre analyse. Prenons un cas extrême où la prostitution deviendrait entièrement illégale sur tout le territoire national et que l’Etat se décide vraiment à faire appliquer la loi. La demande de la prostitution restant intacte, la prostitution rentrerait désormais dans la clandestinité et l’Etat perdrait définitivement le pouvoir de contrôle sur le phénomène.

Vous conviendrez avec moi que certains aspects de la Loi de Say manquent de pragmatisme. On ne met pas un produit sur le marché pour créer un besoin. On met un produit sur le marché pour répondre à un besoin déjà existant. C’est du moins c’est qu’on observe dans la vie courante. La prostitution existe parce la demande de la prostitution existe et si elle prolifère c’est parce que la demande est si forte qu’elle est devenue un commerce profitable suscitant des convoitises. Pour se convaincre de cette opinion, imaginez une situation idéale où personne (même pas un étranger en bref séjour dans le pays) ne demanderait les services d’une personne prostituée pour une durée indéterminée. La prostitution disparaitrait à n’en pas douter en moins de deux ans car sa valeur marchante tombera à zéro.

Par conséquent, il faut agir à la fois sur l’offre et la demande (en instituant par exemple une taxe) pour combattre plus efficacement la prostitution. La solution fiscale est d’ailleurs privilégiée par les gestionnaires des maisons closes de la ville de Ouagadougou mais elle n’est apparemment pas du goût de la mairie. J’appellerais cela une approche de marché. Elle est pratique parce qu’elle est susceptible d’exploiter judicieusement le mécanisme du marché pour contenir le développement du phénomène.

J’entrevois plusieurs avantages liés à la fiscalisation de la prostitution. Premièrement, les revenues provenant de la collecte de ces taxes pourront revenir entièrement aux personnes prostituées et aux gestionnaires des maisons closes sous forme de soins et examens médicaux, prise en charge scolaire ou formation professionnelle, encadrement sur le plan hygiénique, etc. Deuxièmement, une taxe rendra la prostitution plus coûteuse et donc moins attractive pour les personnes prostituées et leurs clients. En effet si le tarif devient élevé, certains clients seront obligés de se détourner de la prostitution entraînant avec eux la « chute » des personnes prostituées aux charmes moyens. Pour ces dernières la seule porte de sortie sera alors de changer de « métier ». Par contre la prostitution de luxe connaitra un certain essor mais le résultat net sera une diminution significative de l’ampleur de la prostitution sans que l’Etat ne soit contraint de dépenser excessivement. Troisièmement, en fiscalisant la prostitution, l’Etat aura à sa disposition un mécanisme efficace de contrôle et de supervision des personnes prostituées et des gestionnaires de maisons closes étant donné qu’un système de fiscalisation ne peut être mis en place sans une identification de ces groupes cibles. En bref, une taxe sur la prostitution contribuera à amoindrir les effets des externalités négatives dont j’ai évoqué plus haut.

Cependant, la mise en œuvre d’une fiscalisation de la prostitution au plan national ne peut se faire sans quelques difficultés. Elle va sans doute nécessiter l’adoption d’une loi à l’Assemblée Nationale et nos honorables députés, s’ils acceptent de débattre de ce sujet à caractère tabou, exigeront des réponses satisfaisantes aux questions suivantes: Quel taux fiscal faut-il appliquer aux maisons closes ? Le même taux sera-t-il appliqué aux personnes prostituées ? Comment collecter ces taxes ? Quelles mesures prendre à l’égard des contrevenants ? Est-il éthique pour un Etat de gérer des fonds liés à l’industrie du sexe ?

Des réponses à de telles questions, pour être convaincantes, devront être basées sur une évidence solide. Je recommande donc vivement à nos autorités publiques une analyse poussée des coûts et bénéfices pouvant résulter de la fiscalisation de la prostitution et des autres alternatives politiques. A mon humble avis, seule une telle démarche nous permettra de trouver des solutions durables aux problèmes posés par la prostitution dans notre pays.